Vincent Humbert

Pompier volontaire, Vincent Humbert est victime d’un accident de la route le 24 septembre 2000 en percutant un camion. Après neuf mois passés dans le coma, il se réveille mais reste tétraplégique, muet et aveugle. Transféré à l’hôpital Héliomarin de Bercks, dans le Pas-de-Calais, pour débuter une rééducation fonctionnelle, il parvient, au terme de nombreux efforts, à bouger légèrement sa main droite, ce qui lui permet de communiquer : le jeune homme a en effet conservé toutes ses capacités intellectuelles. Il rédige, le 30 novembre 2002, aidé de son animatrice fonctionnelle, une lettre à Jacques Chirac, alors président de la République, pour lui demander le droit de mourir. C’est finalement le Dr Chaussoy qui provoquera la mort de son patient. Le combat de Vincent Humbert et de sa mère ouvre le débat, et, en avril 2005, est voté par l’Assemblée nationale une loi relative aux droits des malades et à la fin de vie.


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